Description
Henri POINCARRE, La Valeur de la Science, 1905 :
« Quel est le but de la science ? » est la question posée à plusieurs reprises dans le livre de Poincaré. À ce problème téléologique, Poincaré répond en prenant la position opposée à celle d’Édouard Le Roy, philosophe et mathématicien, qui soutenait dans un article de 1905 (Sur la logique de l’invention, « On the logic of invention ») que la science est intrinsèquement anti-intellectuelle (au sens de Henri Bergson) et nominaliste. Contrairement au Roy, Poincaré suit la pensée de Pierre Duhem.
Il explique que la notion que la science est anti-intellectuelle est contradictoire et que l’accusation de nominalisme peut être fortement critiquée, car elle repose sur des confusions de pensées et de définitions.
Il défend l’idée de principes conventionnels, et l’idée que l’activité scientifique n’est pas simplement un ensemble de conventions disposées arbitrairement autour des observations brutes d’expérience. Il souhaite plutôt démontrer que l’objectivité scientifique vient précisément du fait que le scientifique ne fait que traduire des faits bruts dans une langue particulière : « (….) tout ce que crée le savant dans un fait, c’est le langage dans lequel il l’énonce ». La seule contribution de la science serait le développement d’un langage de plus en plus mathématique, un langage cohérent parce qu’il offre des prédictions utiles – mais pas certaines, car elles restent toujours sujettes à des comparaisons avec des observations réelles, et sont toujours faillibles.
Il explique que la notion que la science est anti-intellectuelle est contradictoire et que l’accusation de nominalisme peut être fortement critiquée, car elle repose sur des confusions de pensées et de définitions.
Il défend l’idée de principes conventionnels, et l’idée que l’activité scientifique n’est pas simplement un ensemble de conventions disposées arbitrairement autour des observations brutes d’expérience. Il souhaite plutôt démontrer que l’objectivité scientifique vient précisément du fait que le scientifique ne fait que traduire des faits bruts dans une langue particulière : « (….) tout ce que crée le savant dans un fait, c’est le langage dans lequel il l’énonce ». La seule contribution de la science serait le développement d’un langage de plus en plus mathématique, un langage cohérent parce qu’il offre des prédictions utiles – mais pas certaines, car elles restent toujours sujettes à des comparaisons avec des observations réelles, et sont toujours faillibles.
livre –
Incontournable Poincarré dans l’épistémologie du début XXeme